Edito - Juin 2017

Edito

Optimisme confirmé sur les marchés financiers pour ces premiers mois de l’année.

Malgré l’essoufflement de ces dernières semaines, les performances sont largement positives sur les principaux marchés financiers de la planète.   Comme attendu, les marchés européens ont damé le pion au Standard and Poor’s 500, l’indice actions américaines dont la performance en dollars reste très honorable sur ces quelques mois. Enfin les marchés émergents connaissent un retour en grâce marqué par un regain d’intérêt des investisseurs internationaux… Avec toutefois la persistance d’une différenciation marquée entre les pays et des performances en ligne avec celles des pays avancés.   Malgré les deux clignotants de l‘incertitude politique, le dollar et le pétrole dont les cours ont été soumis à des vents contraires, les marchés ont de manière générale choisi l’optimisme.   L’échec des partis politiques favorables à une sortie de la zone €uro aux élections néerlandaises et françaises a permis l’effacement de la prime de risque qui pesait sur la performance et le taux des emprunts d’État de la France et des pays du Sud de l’Europe.   L’éloignement de ce risque politique intra-européen a favorisé le redressement de l’Euro.  Mais la monnaie européenne a surtout bénéficié d’une situation géopolitique américaine perturbée. L’élection du président Trump avait donné un coup d’accélérateur sur la bourse américaine et suscité l’attente de réformes économiques annoncées pendant la campagne. Rencontrant aujourd’hui des difficultés dans leur mise en œuvre, le président américain essuie de nombreuses attaques. Avec comme effet une réduction de l’écart de croissance attendu entre les États-Unis et l’Europe. Les anticipations d’un durcissement rapide de la politique monétaire de la FED s’estompent. Le dollar a perdu deux éléments de soutien face à l’€uro.

« Nous maintenons notre préférence pour les actions. Le risque en capital est bien trop élevé sur les obligations au regard de la rémunération qu’elles accordent. »

Ghislaine Bailly

S’y ajoutent deux autres facteurs :   • Des perspectives moins inquiétantes sur l’évolution du prix du pétrole qui parvient à rester à minima autour de 50$ le baril. • Une inflation (et donc une perte de valeur de la monnaie par érosion monétaire) plus forte aux États-Unis.   L’amélioration de la conjoncture des économies européennes sur fond de baisse du taux de chômage sans accélération inquiétante de l’inflation soutient les marchés financiers européens qui ne manquent pas d’atout.   

  • Les résultats des entreprises reflètent enfin l’amélioration de l’activité économique.
  • La faiblesse de l’inflation favorise le maintien des taux d’intérêt bas et donc l’attractivité des actions aux dividendes. Ces derniers sont bien souvent plus généreux que le rendement sur les emprunts d’État.
  • En retard par rapport au marché américain, le marché européen a encore de belles performances potentielles. 

    Pour autant, le contexte à risques que nous décrivions en début d’année a-t-il disparu ? Les entreprises ont-elles une meilleure visibilité ?   Comme on l’a vu certains risques comme la sortie de la France de la zone €uro ont disparu pour l’instant mais d’autres comme les handicaps structurels profonds qui traversent la plupart des pays qui comptent aujourd’hui dans l’économie mondiale, n’ont pas disparu et ne sont pas près de l’être si on pense au niveau record de la dette, publique comme privée.   Pourtant nous maintenons notre préférence pour les actions. Le risque en capital est bien trop élevé sur les obligations au regard de la rémunération qu’elles accordent. Les actions restent les mieux placées pour lutter contre les effets de l’érosion monétaire et le risque en capital. Pour préparer l’avenir, son avenir, il faut néanmoins passer par une vision de long terme, accepter des accidents de parcours qu’il faut mettre à profit pour renforcer ses investissements de long terme. Enfin pour gérer le raccourcissement des cycles financiers en lien avec celui des économies, une conséquence de la mondialisation, mobilité des investissements, allocation d’actifs, diversification restent la meilleure méthode pour faire face à l’avenir par définition incertain, ce que nous pratiquons dans nos fonds profilés, dans Covéa Patrimoine, tout comme dans le fonds en Euro de nos assureurs.

Rédigé par
Ghislaine Bailly - Présidente de Covéa Finance

Ghislaine Bailly

Présidente de Covéa Finance

 

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